On s'est connu, on s'est aimé, on s'est quitté
On s'est connu, c'est pas simplement le hasard, La tendresse a souvent une odeur très bizarre, Autour d'un verre, d'une cigarette, d'une chanson, L'amour est né, inattendu et sans question. De temps en temps, tu venais à parler de toi, De tes voyages, de tes amis, un peu de moi, Et ma guitare te donnait ses plus belles notes, C'était un cri d'amour complice en quelque sorte.
Ne t'en va pas, Reste avec moi, Tout près de moi, Encore une fois ; Ne t'en va pas, Reste avec moi, Tout près de moi, Une dernière fois.
On s'est aimé parce qu'en nous il faisait froid, Nos cœurs bercés par une douce mélodie, C'était je crois, un concerto de Vivaldi Où les violons pleuraient et chantaient à la fois On s'est quitté, sans joie sans larme, au p'tit matin, Pour retrouver chacun nos soucis quotidiens, De ma guitare ne sort plus que de simples notes Qui accompagnent ce cri d'amour qu'en moi je porte.
On s'est connu, on s'est aimé, on s'est quitté, On ne se reverra peut-être plus jamais, Je t'attendrai comme on attend le dernier train, C'était hier pourtant je crie et c'est en vain.
(Michel Thiallier/Michel Thiallier)
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