Chanson à la mémoire de Marie-Thérèse
Votre garçon chantait Marie-Thérèse, Sous la pluie, dans le vent et l'hiver, Comme un espoir brûlé dessous la braise, Les volets resteront grand ouverts, Plus un reste de vie, le silence, Dans la ville endormie, plaine immense, Quelques flocons épars et des sons tristes, La Voix seule du gUitariste
Votre garçon chantait Marie-Thérèse, Dans les rues, les cafés, les théâtres, Pour quelques sous à Paris comme à Fez Mais il n'y a plus de feu dans l'âtre ; Seulement la lueur d'une lampe Qui fait briller le haut de la rampe, Les volets resteront toujours ouverts Comme un oeil éclos sur l'hiver
Votre garcon revient Marie-Thérèse A grands pas mais il est déjà tard, C'était je crois en l'an soixante-treize, Les amours ont flèètri sa guitare ; Le grand vent a balayé les cendres, Plus de place pour les chansons tendres, Quelques sanglots épars et des sons tristes, La voix seule du gUitariste,
(Serge Murin/Michel Thiallier)
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